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  • Photo du rédacteurHéléna Lami

Une douce responsabilité

Dernière mise à jour : 14 août




Comment prendre soin de nous dans un monde que nous ne comprenons pas toujours ?

Le piège est de se replier sur soi, de sombrer dans l’individualisme aux dépens des autres.

Comment allier un bien-être individuel et collectif ?

Prenons conscience de notre belle et douce responsabilité.



Je fais souvent référence au principe de "responsabilisation" dans plusieurs articles sans expliquer le pourquoi du comment.



Se responsabiliser, c’est comprendre suffisamment bien notre fonctionnement, notre programmation et notre histoire pour prendre notre vie en main.

C’est comprendre que 85 % de nos comportements sont régis par notre inconscient, lui-même programmé par nos « mémoires émotionnelles*. »




*Mémoires émotionnelles : Elles correspondent à toutes les émotions associées aux situations vécues, agréables ou néfastes.

Remettre du sens dans notre fonctionnement permet plus que jamais de se rendre compte de nos paramètres, de nos injonctions, de nos croyances, de nos blessures et de nos schémas de pensées automatiques.

Car y mettre du sens, c’est déjà se responsabiliser et (re)prendre du pouvoir sur sa vie.


Nous verrons que la responsabilité est douce, empathique et aidante pour soi et pour les autres.


En travaillant sur nous :


1 - Nous nous faisons le plus beau des cadeaux car nous sortons de nos schémas de répétitions toxiques et néfastes. En effet, ces derniers nous font tourner en rond ou baissent notre énergie en nous rendant épuisés, résignés, etc.


2 - Nous rendons service au reste de l’humanité (rien que ça !) car nous prenons conscience de notre influence sur les autres. Nous avons le choix de sombrer dans des mécanismes néfastes pour les autres ou bien de développer notre empathie. Il s’agit d’aller voir en nous notre belle part d’humanité.



Je vous invite à faire ce travail d’introspection grâce à l’exercice ci-dessous.

Dans cet article, je vous explique mon avis sur la nécessité et le processus de responsabilisation.



«Plus tôt on s’y met. Plus vite et mieux on évolue.»

!!! Ne pas confondre responsabilité et culpabilité !!!

J’ai le choix d’être responsable lorsque la situation me le permet, c’est-à-dire hors catastrophes écologiques, humanitaires, politiques ou économiques. Je ne fais pas référence aux victimes des atrocités humaines individuelles ou collectives.


 


Face à une épreuve, il y a 2 pièges à éviter !




Lorsque nous sommes face à des événements compliqués, nous pouvons rapidement tomber dans deux pièges :



1. Foncer et refouler, subir notre histoire en refoulant les épisodes compliqués sous prétexte de devoir avancer, foncer et agir. L’action a ses limites quand elle devient un comportement répétition néfaste.


Beaucoup enchaîne les expériences, action réaction ! Il n’y a pas le temps de se poser trop de questions ou de trop réfléchir, voire c’est une perte de temps.



Alors, on enchaîne, encore et encore !



Sauf que ce n’est pas parce que nous ne prenons pas conscience de la dureté d’un événement que les dommages ne sont pas présents. Ils sont inscrits quelque part dans notre cerveau et notre corps.

On peut alors devenir des bombes à retardement car nous dépassons nos limites risquant le Burn out ou la dépression par exemple.



2. Se lamenter en nous sentant victime de son histoire sous prétexte que les autres sont fautifs, sans se poser la question de notre libre arbitre.


Dans ce cas, notre histoire devient une boucle sans fin, un fardeau. Nous ne prenons pas les choses en main car nous pouvons rapidement tomber dans l’immobilisme, le ressassement, la dépression ou encore la critique des autres.


La victimisation extrême n’est pas une solution car nous ne prenons pas les choses en main.





Lorsque l’on veut être accompagné, il faut accepter de se remettre en question et de sortir du refoulement ou de la victimisation. 

Retrouvez l’exercice gratuit et téléchargeable tout en bas de l'article !

« Si chacun.e se responsabilise individuellement, nous serions plus intelligents collectivement.


 


Accepter de se regarder en face soi-même




Il est facile de se répéter des phrases du type :


«Mon équipe ne fait pas ce que je lui demande.»

«Je ne suis pas respecté.e.»

«Ma partenaire ne me comprend pas.»

«Je n'enchaîne que de mauvaises relations.»

«Je me fais toujours avoir dans mes amitiés.»


Quelque soit la situation, nous devons garder en tête que nous sommes l’un des acteurs du groupe.


La responsabilisation permet de faire preuve de résilience et de connaître son pouvoir personnel car nous comprenons mieux ce que nous faisons.



« Nous allons apprendre à poser un regard intérieur avec douceur.


Voici quelques signes de déresponsabilisation et de comportements toxiques que nous pouvons avoir :



- Sous estimer souvent les autres par la critique ou le rabaissement.

- Se victimiser, l’autre ou la situation est fautif.ve.

- Etre dans le déni, si l'on y pense pas, ça passera !

- Conseiller les autres au lieu de travailler sur nous.

- Vivre sa vie sans se soucier du mal que l'on peut faire aux autres.

- Toujours chercher des prétextes.

- Fuir plutôt que d’affronter une situation.

- Se cacher derrière des étiquettes : "je suis quelqu’un de (…) c’est pour ça que j’agis de la sorte."

- Blâmer l’environnement ou le contexte face à un échec plutôt que de se remettre en question.

- Attendre que l’on nous dise quoi faire plutôt que de nous prendre en main, infantilisation.

- Ne pas écouter les remarques pertinentes.

- Ne pas assume pas nos choix.

- Penser à soi en priorité et non à la collectivité, égoïsme excessif.

- Etre victime de nos émotions en ne les écoutant pas et en ne les assumant pas.

- Etre mauvais perdant ou joueur.

- Porter la culpabilité même face à notre persécuteur.

- Manquer de réalisme entre nos possibilités accessibles et nos souhaits irréalistes.

- S'attaquer aux plus "faibles" pour ne pas attaquer les vrais coupables.

- Dire oui à tout et ne pas accepter les conséquences.

- Ne pas estimer que l’autre peut nous apprendre des choses.

- Donner la faute uniquement au système.

Etc.




Pour mieux se responsabiliser, je vais vous proposer deux outils :

Retrouvez l’exercice gratuit et téléchargeable tout en bas de l'article !


« Quand on ne se responsabilise pas, on passe à côté de sa liberté, on n'est pas vraiment libre de ses comportements et de ses choix."


 


Auto analyse avec les TCC



A quoi sert de comprendre le lien entre nos pensées, nos émotions, nos actions et nos résultats ?


  • Comprendre avec lucidité notre propre comportement.

  • Travailler sur soi, sur nos comportements, ce qui me limite.

  • Identifier nos comportements répétés non aidants.

  • Savoir d’où l’on vient pour savoir où l'on souhaite aller.




Je peux vous donner un exemple :




POURTANT : Il n’y a pas de honte à communiquer sur une entreprise. C'est même le but de l’entreprenariat. Si nous ne mettons pas en avant l’entreprise, si nous ne la valorisons pas nous-même, QUI LE FERA ?






Donc nous allons donc reprendre cet exemple et paramétrer une nouvelle stratégie aidante !



Nous allons reprogrammer nos pensées pour agir en accord avec un souhait et non une peur. Car la peur paralyse et freine. La pensée est créatrice !


Retrouvez l’exercice gratuit et téléchargeable tout en bas de l'article !



Il s’agit de comprendre en quoi notre comportement peut être néfaste dans une situation, et ainsi de prendre notre responsabilité.


Par exemple :

Si la croyance initiale d'une personne est de ne pas être estimable, elle va adopter des stratégies qui vont valider cette croyance.

  • laisser la lumière à l'autre

  • ne pas s’assumer

  • ne pas s’affirmer

  • se rabaisser

  • ne pas dire non pour ne pas blesser l’autre

  • ne pas poser ses limites

  • se laisser marcher dessus

Etc.


Aussi, il y a donc de fortes chances que d'autres se permettent de dévaloriser cette même personne.


Puisque sa croyance de base est limitante, elle va adopter des actions non valorisantes influençant certains agissements déplacés des personnes autour d'elle.





Nous sommes bien d’accord que cette personne n'est pas pour autant responsable des comportements des autres.


NOUS SOMMES LES SEULS.ES RESPONSABLES DE NOTRE COMPORTEMENT. Mais il est important de prendre conscience de NOTRE influence relationnelle.




« Si nous ne tenons pas compte des besoins des autres, nous ne comblons jamais vraiment les nôtres. » - Marshall B.Rosenberg


 


La pyramide de Maslow pour répondre à nos besoins


La pyramide de Maslow est un outil permettant de comprendre les 5 grandes catégories de besoins :



C'est en consolidant et stabilisant les besoins physiologiques et de sécurité (les deux premiers socles de la pyramide) que nous avons la possibilité et l'immense chance de monter dans la pyramide. Nous le voyons ces dernières semaines : lorsque nous avons déjà la chance de satisfaire notre physiologie et notre sécurité, nous sommes des êtres chanceux, ne l'oublions pas.

Alors quand nous le pouvons, soyons à l'écoute de nos besoins et essayons de les respecter au mieux.

Marshall Rosenberg explique que nos besoins sont importants à écouter et respecter afin d'éviter la violence. Il s'agirait de respecter ses propres besoins tout en respectant ceux des autres. Il va même plus loin en expliquant que c'est en tenant compte des besoins des autres que nous comblons les nôtres, en nous connectant à notre humanité. Cf pyramide de Maslow



Pour se responsabiliser, il faut comprendre de quoi nous avons besoin afin de résoudre la situation et ainsi mettre en place des actions adaptées.


STOP :

  • Comment je me sens ?

  • De quoi ai-je besoin ?

  • Comment y répondre ?


Retrouvez l’exercice gratuit et téléchargeable tout en bas de l'article !


 


Se responsabiliser quant à notre influence sur autrui



Se responsabiliser, c’est analyser son comportement et le corriger, c’est se rendre service et rendre service aux autres.


"L'important, c'est de savoir être présents aux sentiments et aux besoins spécifiques que ressent un individu ici et maintenant." - Marshall Rosenberg


On ne peut pas contrôler mais on peut s’influencer mutuellement.



Contrôler : être celui qui va faire à la place de l'autre, être le décisionnaire de l’autre, enlever le libre arbitre pour contrôler ce qu’il fait. Cela peut être de l’autoritarisme et du despotisme avec toutes les conséquences négatives. On adopte des comportements destructeurs et on devient le persécuteur. 

Influencer : on le fait en général, qu’on le veuille ou non. C’est lorsque nous agissons sur quelque chose ou quelqu’un en suscitant des modifications d’ordre matériel et physique. C’est aussi lorsque nous agissons sur les opinions morales, intellectuelles, artistiques de telle personne ou sur ses modes d'expression.


L'influence, elle est là tout le temps.

Le fait même d’être humain, c’est d’utiliser le langage. Par le langage, on va communiquer des idées verbalement et par nos gestes ou notre langage non verbal.

C’est par notre communication qui nous nous influençons constamment les uns les autres.

Dans la vie il y a un mélange de libre arbitre et d’influences extérieures sur nous.


On ne peut pas contrôler les gens : les gens sont responsables d’eux.


Toutefois, nous pouvons retrouver notre part de responsabilité en nous remettant en question. Il s’agit alors de travailler sur ce que je peux contrôler au service de mon épanouissement.



Retrouvez l’exercice gratuit et téléchargeable tout en bas de l'article !


« Nous sommes dangereux quand nous ne sommes pas conscients que nous nous sommes responsables de nos actes, de nos pensées et de nos sentiments. » - Marshall B Rosenberg

 


Prendre conscience de notre potentiel de méchanceté



Sous prétexte de sa priorité personnelle, on peut détruire les autres et employer un rapport de force. Être destructeur pour soi, c’est une chose mais être destructeur envers les autres, c’est autre chose !



Attention, il ne s’agit pas d’être tout le temps bienveillant. (Sauf si vous avez de supers pouvoirs !)




Mais il y a une différence entre ne pas toujours être sympas ET détruire les autres.

Se responsabiliser permet donc aussi de diminuer notre influence néfaste sur les autres, et donc diminuer notre potentiel de méchanceté.

Il est dangereux de ne pas réfléchir sur les conséquences de nos actes, de notre potentielle destruction sur les autres.


Soyons transparent avec nous-mêmes pour éviter d’embêter les gens !

Notre participation individuelle n’influence que de façon minime la société certes.

Mais quitte à laisser sa petite trace dans ce monde : Tu préfères ?


  • Alimenter les comportements malsains

  • ou te responsabiliser avec un comportement aidant et constructif.

("Je crois que la question est vite répondue...")



Voyons maintenant le lien entre nos pensées et nos agissements pour la collectivité.


Certaines personnes ne sont pas d’accord avec l’évolution du monde mais participent à le gangrener avec leurs actions.


Je t'explique !



Vois-tu l’aberration ?

La croyance qui part d’un mécontentement et d’un désaccord engendre une action qui va alimenter la critique !



Alors nous pouvons changer notre pensée, reprogrammer notre vision des choses de façon plus constructive :



Retrouvez l’exercice gratuit et téléchargeable tout en bas de l'article !



 


Empathie responsabilisante



Mon travail est d'intervenir sur le thème de l’empathie qui est au cœur nos relations humaines, afin de valoriser l’intelligence émotionnelle.


  1. Nous sommes responsables de nos réactions et pour cela il faut regarder à l'intérieur de soi.

  2. Nos réactions ont toujours un sens, une signification.

  3. On fait une pause : comment je me sens ? De quoi ai-je besoin ? Comment y répondre ?

  4. Nous ciblons la situation nous dérange ?

  5. Nous questionnons : quelle est ma part de responsabilité ?

  6. L’autre doit rester le seul responsable de ses actions et moi des miennes.


Se responsabiliser avec douceur permettrait de vivre dans un monde plus sain et bienveillant, pas tout le temps, mais permettrait au moins d’éviter les comportements destructeurs et dangereux.


Se responsabiliser, c’est faire attention à soi et aux autres.

C’est prendre soin de sa santé physique et mentale, c’est s’estimer assez pour reprendre du pouvoir dans sa vie. Se responsabiliser est une étape de notre développement personnel mais aussi collectif.

Plus que jamais nous avons besoin de nous éduquer et/ou développer notre empathie.

Retrouvez l’exercice gratuit et téléchargeable tout en bas de l'article !

 

Héléna Lami


Publié le 03 novembre 2023









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